Hej Denmark!

Arnaud dans les rues de Flensburg, ville à 5km de la frontière danoise

Comme prévu nous voilà au Danemark. Nouveau pays, nouvelle langue, nouveau drapeau, nouvelles coutumes mais si il y a quelque chose qui ne change pas c'est notre envie d'apprendre et de découvrir.

attente interminable sur l'entrée de l'autoroute

Avant d'en venir aux découvertes, un aparté sur notre passage au Danemark... un peu plus dur que prévu. Nous avons passé une matinée sur un embranchement d'autoroute le pouce en l'air à Flensburg. On décide de rejoindre le centre ville pour se sustenter et pour organiser la suite des festivités au Danemark. Nous refaisons un essai dans la soirée... là encore bredouille nous allons nous coucher au bord d'un lac.
Le lendemain matin ne s'annonçait pas mieux, un endroit peu propice au stop et peu de voiture... on s'apprêtait à partir quand Hanina et Jeepa, sa chienne, s'arrête avec son camion . Elle part vers le nord du Danemark, ça tombe bien nous aussi. 250km et une sieste plus loin nous voilà à Aalborg.

Hanina qui est venu à notre secours et nous emmener jusqu'au nord de Danemark

Arnaud studieux apprenant le russe

Nous retrouvons Christophe qui est en stage à l'université. Lui et son maitre de stage nous ont organisé une visite des différents labos et des différents projets. Nous parcourons la ville en compagnie des étudiants erasmus pour commencer à découvrir la vie danoise.

la ville d'Aalborg

Le lendemain nous visitons pas moins de 7 projets dans les laboratoires de l'université d'Aalborg grâce à la mobilisation de Benoit. Merci à lui. Tout d'abord Mads, nous a présenté les différents axes de travail de l'université. On nous présente un poêle à bois gigantesque, où ils étudient comment optimiser la combustion.

Dans le labo de Fuel Cell, comprenez Pile à combustible (hydrogène), Søren Juhlnous présente ces travaux pour optimiser leur fonctionnement. Erik nous présente une kangoo électrique sur lesquelles ils tentent d'appliquer au mieux la technologie de la pile à combustible.

membrane de pile à combustible

labo de fuel cell

Dezso (Roumain) nous explique ces travaux sur les réseaux électriques. Ceux-ci ont été conçu de la manière suivante: la haute tension permet de transporter l'électricité des centrales vers les habitations qui sont elles à basse tension. Mais avec la multiplication des panneaux photovoltaïques et des éoliennes les habitations fournissent elles aussi de l'électricité au réseau, ce qui pose certains problèmes. Les réseaux électriques doivent s'adapter à une production plus locale de l'énergie.

Osman (Turque) et Rodrigo (Brésil) travaillent eux sur la conception d’un convertisseur de moyen voltage destinés aux éoliennes. Un domaine pas ou peu étudié ce qui les enthousiasment d’autant plus.

Peiyuan (Chinois) et Pukar (Nepalais) nous explique les systèmes de transmissions d’électricité au Danemark. Leur laboratoire essai de prévoir la production d'énergie des nombreux parcs éoliens offshore du Danemark. La chose n'est pas aisée, nous ont ils avoué.

Ils nous explique par ailleurs que les lignes haute tension vont être enterrées à la demande de la population. Autre fait intriguant : une partie du pays est reliée au pays nordiques tandis qu’une autre est reliée au réseau ouest européen, une situation particulière qui reflète la difficulté de raccordement des réseaux d'énergie entre les nations.

La visite des ces laboratoires montre la multitudes des domaines de recherche que touche la gestion et la production de l'énergie.

Voici donc comment nous avons occupé nos premières 24h sur le sol du Danemark. Demain matin nous décollons déjà. Un danois nous a proposé de nous rapprocher de notre prochaine étape... On pourrait vous dire de quoi il s'agit. Mais on a pas envie. Un peu de patience.

merci à Christophe pour nous avoir héberger dans les agréables logements universitaires danois