jeudi 10 février 2011

On the road again


Ou plutot on the rail. Nous avons dégusté chaque minutes des 30 heures de trajet, chaque mètre de 1428 kilomètres qui séparent Hyderabad de Rajkot.
En réalité on a surtout savourer l'oreiller et la couchette. Nous étions frais et dispo pour reprendre le train pour 11 heures de plus vers une mine de charbon à ciel ouvert. Seulement le manager a changé d'avis il n'a plus envie de nous montrer cette mine. Nous nous laissons pas démonter et appelons la maison mère et après moultes péripéties téléphoniques nous avons finalement le manager général en ligne. Il veut nous rencontrer avant de décider quoique ce soit.
Bien, nous prenons rendez-vous pour le lendemain.
Tenaces les vagabonds. Oui et c'est surtout parce que le charbon représente plus de 70% de la production d'électricité, plutot significatif de la situation énergétique indienne. Et ce n'est pas tout. Si la demande en électricité croit sans cesse, et cela va continuer, ici seulement 50% de la population a accés à l'électricité, cela demande de plus en plus de charbon. Les compagnies minères font tout pour suivre la demande, mais une partie doit tout de même être importée. Le sous continent se fournit en charbon depuis l'Australie et l'Afrique du Sud. Seulement le prix du charbon importé est trois fois plus cher.
Donc nous rencontrons le manager général, très suspicieux, il semble que les mines indiennes ne cherchent pas à faire parler d'elles. Malgré nos explications sur nos bonnes intentions, de vouloir rendre compte de la situation et voire la réalité, il ne sera pas possible de visiter une mine, ni même d'obtenir une interview filmée.
Echec donc mais nous n'abandonnons pas... nous savons déjà où sonner pour retenter notre chance avec la filière du charbon, si discréte, et ce au plus haut, à Dehli. Prochaine épisode charbon dans la capitale indienne. Nous tenterons de redescendre la fillière du ministre jusqu'à la gueule noire !
Nous avons eu le temps d'avoir un aperçu de la ville de Hyderabad et son air si... peut on appeler ce mélange de gaz d'échappement de l'air ? Et après deux mois dans un état 100% végétarien nous avons vu des boucheries en plein air et des espèces inédites... Nous allons rester végétarien encore quelques temps!
ce ne sont pas des jouets mais des poussins vivants! vendu 5 roupies pieces

4 commentaires:

  1. Qu'est ce qu'elles ont les petites bêtes de toutes les couleurs???????? C'est un peu bizarre quand même!!!!!!

    Je crois que vous avez raison de rester végétarien le temps de votre visite en Inde!!! lol

    Bisous

    Lucie

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  2. salut mes vagabonds,

    Je ne peux avaler la couleuvre, les poussins fluo ,c'est une attrape touriste ??? Avec une bombe, on peut épater... pauvres poussins... Effet réussi.

    Continuez vos aventures et découvertes pour notre plaisir de partager et découvrir.

    Véronique MALO

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  3. le quartier ou on etait (et la ville) est loin de ressembler a un lieu touristique.
    une modification genetique plutot que de la peinture je pense.

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  4. vegetarien, vegetarien tiens tiens cela me dit quelquechose
    Bisous
    robin's mum

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