vendredi 19 novembre 2010

Nous ne trouvons plus la route de l'Inde...

Nous vous écrivons bien installé dans un canapé, dans le centre de Beirut, Liban... Comment sommes nous arrivés là ? Depuis la dernière fois... il y a eu beaucoup de péripéties.
Depuis Antalya nous avons continué notre route vers l'Est. Nous nous attendions à avancer facilement sur la route qui longe la côte méditerrannée. Le problème c'est que nous ne sommes pas les seuls à vouloir profiter de cet endroit et les dizaines de kilomètres d'hotels qui longent les plages ne sont pas un terrain propice pour l'autostop. Nous devions avancer, on est alors monté dans une série de bus qui nous ont fait passé les trois jours qui suivirent entre gares routières et position « genoux dans le dossier » dans les bus.

Valée près de Gazientep

Ce petit manège nous a conduit à Gaziantep. Ici nous sommes à 60 kilomètres de la frontière Syrienne, pays que nous voulions traversés pour nous rendre au Liban. Il n'en a rien été, visa refusé !
Désappointement... Découragement... Impuissance...


Ne voir aucun message particulier dans ce cliché !

Notre passage par l'Arabie Saoudite était déjà compromis pour les mêmes raisons. Pour rejoindre l'Inde il y a aussi a possibilité de passer par l'Iran et le Pakistan. Le Pakistan ne délivre pas de visa non plus.
Déjà, dans le bus de notre retour de la frontière Syrienne, nous faisons connaissance de Bulent et notre bonne étoile reprend le dessus. Nous expérimentons une nouvelle fois l'hospitalitée Turque.

La route pour l'Inde semble ne plus exister par la voie terrestre. Nous avions déjà du à contre coeur nous rabattre sur l'avion pour gagner l'Inde à partir de Beirut. Le refus que nous avons essuyé à la frontière Syrienne mettait une nouvelle fois à plat nos plans. De plus la voie maritime pour rejoindre le Liban est bloquée du fait des tensions autour de la bande de Gaza. Il n'y a pas de solution. Nous devions prendre l'avion à partir de la Turquie pour rejoindre l'Inde, ce qui n'est en rien un gain de temps pour le projet. La région du Moyen Orient joue un rôle important dans le monde de l'énergie.
C'est donc ainsi, le Moyen Orient nous est interdit. Quel dommage. Néanmoins puisque le vol entre la Turquie et l'Inde survol le Moyen Orient nous avons décidé de faire escale au Liban. Un pays acceuillant et une situation qui en dit long sur ce que représente l'énergie.

Voilà comment nous nous retrouvons à Beirut ce soir. Voilà comment notre bilan carbone en prend un sacré coup. Après 5 mois de transports doux, le projet se trouve confronté à la réalité du terrain.




Place des martyrs, en mémoire de la guerre civile, Beyrouth
Beyrouth

5 commentaires:

  1. Désolé d'entendre parler de votre dilemme, espérons que votre passage dans l'Inde se révèle être un problème sans une ....

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  2. Courage! ils vous restent encore beaucoup de belles découvertes quand même!

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  3. Salut,
    Chouette projet, ça fait bien envie.
    J'ai pris plaisir à vous lire en tout cas. Et ça me fait aussi plaisir de voir que pour certains, devoir prendre l'avion à la place de faire du stop est une galère (et non l'inverse).
    Manu

    PS : Et puis ça montre qu'il n'y a pas que des gros beaufs au département productique de Tours. Excusez cette boutade d'un ancien du DA aujourd'hui administrateur bénévole à S!lence (et ne sachant toujours pas quoi faire de sa vie - mais j'ai la direction ! )

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  4. Demandez à Vasco de Gama, lui, il connaît la route !

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