jeudi 21 octobre 2010

Istanbul


Nous quittons Galabovo à sauts de puce, de voitures en voitures. Drôle de spectacle que ces camions et voitures zigzagant à faible vitesse sur les routes défoncées de la campagne Bulgare. Puis nous parvenons enfin à Silvengrad. Là se trouve l'autoroute qui, sur une alphate parfaitement lisse nous mènera à 280km vers l'Est à Istanbul. Le passage des postes frontières se fera à pied. La fin de soirée s'annonce, nous campons sous ce doux soleil, dans un champ, d'où l'on entend les appels à la prière du premier minaret de notre route. Mais la nuit sera humide et la journée du lendemain de même. Notre lopin de terre s'est transformé en maréquage. Sorti de là nous grimpons dans le véhicule de notre bienfaiteur et gagnons l'ancienne Constantinople. Istanbul sous la pluie ce n'est pas très typique. Mais Istanbul quand même. Nous sommes accueillis de jeunes germano-turcques qui étudient à Istanbul.

We left Galabovo step by step, low speed between all the holes of the Bulgarian roads. We join the highway at Silvengrad which lead us 280km on the east at istanbul. We pass the border by foot and slept in the field. We hear the first minaret voice on the road. In the morning it was all mud! We arrived in istanbul and are welcomed by Malike and Deniz which host us.


Nous avons commencé à explorer la ville. En premier lieu le centre, sur la rive Européenne du Bosphore (passage entre la mer Noire et la méditerranée qui coupe en deux la ville, une européenne, l'autre asiatique) parce que c'est ici que nous sommes logés et parce que notre première mission était de nous rendre à l'ambassade d'Inde pour obtenir nos visas. Nous ne les aurons d'ailleurs pas avant lundi. Un peu long et imprévu, mais cela laisse le temps de bien explorer la ville pour le plaisir de tout le monde.
We start to discover the city. First of all, Taksim on the european side because it is the place where we are hosted. Also because the indian consulate where we apply for visa is on this neighborhood. We wont have have it before monday but it let us time to discover the city and arrange some meeting.

Une etale dans un bazard

Istanbul à l'image d'une ville vivante baignée par le soleil... Nous avons été trempé plus d'une fois : vendredi, samedi et lundi. Mais vivante oui! 12 millions d'habitants, 2,1 millions de voitures et un réseau de métro restreint, même si flambant neuf, font des rues plutôt saturées. Mais dimanche nous avons eu une belle surprise: il faisait beau, enfin... Et c'était le marathon d'Istanbul. Au départ de la rive asiatique il emprunte un des deux ponts qui rejoint le rive européenne. Habituellement réservés aux voitures, à cette occasion il fait place aux dizaines de milliers de coureurs et piétons qui participent à l'évènement. Un clin d'oeil à notre voyage énergétique que d'emprunter cette voie pour passer d'un continent à l'autre.
We imagined Istanbul as a full of life and sunny city... well it rains many days but the sun was there for the marathon. We walk (too many people to run) on the bridge which link europe and asia. Normally just cars use it. We didnt make a full marathon, just the fun run about 8 km!


On ne va pas vous mentir, nous avons fait la « fun run » soit 8km et en marchant, il y avait tellement de monde qu'il était difficile voire impossible de courir. C'est si bon de marcher sans sac sur le dos !
Lundi nous retrouvons Elif que nous avions rencontrée à Helsinki qui nous héberge avec sa colloc actuellement... le monde est petit !
Depuis nous prenons des rendez-vous et continuons de visiter la ville qui a beaucoup à offrir. Le musée de l'énergie notamment, installé dans une ancienne centrale électrique. De quoi nous rappeller qu'avant de poser de grands problemes pour notre siecle, l'energie apportait et continue d'apporter des solutions.
Since we continue to discover the city. We visit the energy museum located on an old powerplant.

Une turbine dans le musee de l'energie, Santra, Istanbul
Nous nous faufilons dans ces rues qui ne se vident jamais, entrons dans ces mosquées imposantes, explorons ces ruelles où l'on peut trouver à peu près tout, en essayant de résister aux aléchants fruits confis, patisseries, loukoums, chataignes chaudes, moules farcies, sandwich aux poissons, thés vendus tous les 20 mètres... pas facile!

6 commentaires:

  1. Méga photo de la mort qui tue !
    L'Auberge d'Ivry

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  2. bonjour les jeunes, toujours aussi motivés, pour nous c'est toujours plaisant de voyager de son fauteuil. Ici rien de neuf, des grèves, plus de gas oil, les lycéens dans la rue, des manifestations presque toutes les semaines, enfin la routine quoi. Bonne continuation et bon courage a vous deux. Bises de nous tous à Robin

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  3. ça déchiiiiiiiire! jadore la photo des amoureux sur le pont du bosphore!

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  4. BONJOUR LES GARCONS BRAVO POUR CE QUE VOUS FAITENT JE VAIS VOUS SUIVRE D.UN PLUS PRES PASCAL

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  5. ah au fait! istanbul accueille au moins 15millions d'habitants voire 17 à 19 officieusement!
    les recensements sont totalement faussés par ttes les familles pauvres qui repartent ds leur village pr leur apporter plus de financement (plus le village est peuplé,plus l'état donne de l'argent).
    et puis tous ces logements précaires...
    öptüm arkadaslarim

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  6. la photo du violoniste est magnifique!
    bon point!!
    fanini

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