dimanche 31 octobre 2010

De l'hydrogene en Turquie?


Nous avons passé 10 jours à Istanbul mais n'en concluer pas trop vite que les vagabonds se sédentarisent. Nous voilà repartis, pour des zones urbaines certes mais la machine se remet en marche, les jambes fourmillent, les esprits s'impatientent... quand va t on rebattre le pavé?

Commencons par vous expliquer le redemmarage. Tout d'abord nous sommes passé sur la rive asiatique et ce pour plusieurs mois. Nous avons changer d'appartement à Istanbul, Kadikoy est le dernier quartier à nous accueillir. Le premier soir fut humide... dégat des eaux, réveiller à 3h du matin avec 3cm d'eau dans l'appartement... Les vagabonds ont espongé durant une bonne heure.

Dimanche nous rencontrons à Besiktas, sur les bords du Bosphore Hilal Atici, la responsable énergie et environnement de Greenpeace, pour discuter des problèmes énergétiques en Turquie et les solutions que proposent l'association écologique. Cela tranche avec le professeur de l'Energie Institute que nous avions rencontré l'avant-veille. Pas question d'aller chercher le pétrole au large de la mer Noire pour elle, mieux vaut développer des énergies renouvellables. Et c'est possible la Turquie est le premier pays en Europe au niveau du potentiel des énergies renouvellables. 2ème piur le solaire après l'Espagne, 2ème pour l'éolien après la Grande Bretagne, 2éme pour la géothermie après l'Islande!
Mais la préoccupation actuelle du gouvernement est plutot de diminuer ces importations d'énergie... 80% de l'énergie vient de l'extérieur, on vous parle souvent d'indépendance énergétique... voilà un bon sujet.
Par 5 fois la Turquie a tenté de développer la technologie nucléaire mais a échoué. Une alternative envisagée sérieusement est de développer des centrales nucléaires construites, gérées, entrenues par une société russe. Qu'aurait elle à y gagner? Ni savoir faire, ni indépendance nous explique t elle.

système de plaque pour exposer au soleil les bactéries

C'est sur ces questions que nous quittons Istanbul jusqu'à Ankara en passant par Eskisehir, ville étudiante où nous prenons des contacts pour une rencontre future.
Tout le monde à Istanbul nous avait avertit "dont go to Ankara it is a boring city" une ville ennuyeuse? Après 4 jours ici et une superbe journée de visite, sans parler de notre rencontre à l'université et des nombreux Ankariote et voyageurs rencontrés je démens fermement la réputation de ville ennuyeuse.

Des bactéries qui mangent des déchets et produisent de l'hydrogène

Ce n'est pas la première fois que l'on parle de cette surprenante technique. Rappelez vous c'était à Lund en Suède. Et ce n'est pas un hasard si nous trouvons un projet similaire à Ankara, le laboratoire hydrogène au METU (Middle East Technical University) avec celui de Lund sont deux des 22 partenaires à travers l'Europe qui explore cette voie pour produire de l'hydrogène.

Toutes les bactéries produisent de l'hydrogène nécessaire à leur métabolisme pour synthétiser leurs protéines. Sous certaines conditions elles peuvent en produire en excès. En sélectionnant les meilleurs bactéries pour ce travail et en optimisant les conditions qu'on leur applique on cherche à obtenir les meilleurs rendements de production d'hydrogène.
Cette technique de production a de quoi séduire. Les bactéries dégradent les déchets organiques, et rejette le précieux gaz. La solution contenant le reste des déchets organiques et les bactéries mortes peut être mis au compost. L'hydrogène peut être mélanger à du biogaz et produire de l'électricité à travers des turbines à gaz. Mais comme nous l'exlplique Inci Eorglu, c'est plus efficace d'utiliser cet hydrogène dans des piles à combustibles pour faire rouler des voitures ou simplement produire de l'électricité. L'hydrogène permet aussi de stocker l'énergie. On peut le convertir en électricité lorsqu'on en a besoin.

système de production d'hydrogène, le liquide contenant les bactéries circule dans les tubes transparents

Toutefois les recherches de rendement poussent les chercheurs à explorer différentes pistes: fournir certains métaux aux bactéries pour améliorer la production, utiliser des bactéries OGM dans le même but... Pour le moment ce n'est que des pistes explorés parmis d'autres. Mais ces pistes imposent d'apporter un bémols sur les risques éventuels de ces techniques très polémiques. Tout ce qu'on peut souhaiter c'est de nouveaux financements à ces chercheurs. D'une part parce que c'est une technologie nouvelle qu'il s'agit de mettre au monde dont le potentiel est grand et pour permmetre toutes les études nécessaires sur l'impact environnemental si des techniques à risque devaient être retenues.

Les recherches en sont arrivés au point d'imaginer l'application industrielle. On espère dans les laboratoires d'Ankara la construction d'un démonstrateur d'ici quelques années. La maturité industriel elle est plutôt prévu pour dans quelques décennies.


Nous profitons encore de la ville et sentons le froid nous mordre dès que le soleil se couche.

3 commentaires:

  1. Ola les vagabonds,
    Bonne continuation pour la suite des aventures énergétiques et humaines, je pense bien à vous deux !
    Jay

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  2. superbes photos
    et de très intéressantes informations sur mon pays adoré. En effet, le solaire est très exploitable et en vagabondant à travers vallées vous verrez nombre de systèmes de chauffe-eau solaire!
    encore merci

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  3. vos photos sont superbes continuer.....Merci, et encore merci

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