mardi 14 septembre 2010

DE ST PETERSBOURG A MOSCOU


Nous avons gagné la capitale Russe après 10 heures de trains. Nous avons eu un premier aperçu de la campagne russe, nous aurons, si tout va bien, le loisir de la parcourir plus longuement sur la route de l'Ukraine.

La cathédrale de Moscou

Nous nous excusons, mais pour cette fois nous n'avons pas de visites énergétiques majeures à vous exposer. Il s'avère difficile d'organiser ces visites depuis que nous sommes arrivés en Russie. La barrière de la langue rend l'information difficile à trouver et le peu de rendez-vous que nous arrivons à organiser ont pour le moment été annulés presque au dernier moment. Dans un pays où l'énergie est plus que partout ailleurs, hautement stratégique, on peut comprendre peut-être une certaine méfiance de la part des personnes que nous sollicitons.
Nous en apprenons toutefois beaucoup sur l'énergie dans l'histoire, la géopolitique, grâce aux gens que nous rencontrons. Et comme le hasard fait bien les choses nous avons été accueillis en Couchsurfing, dans le centre de Moscou, au sein d'une famille dont les origines proviennent d'Azerbaïdjan. L'arrière grand-père venu directement d'Azerbaïdjan était une élite dans l'Union soviétique et a été fusillé sous Staline. La mère de famille travaillait à l'ambassade d'Azerbaïdjan à Moscou, nous avons eu des discussions intéressantes sur les conflits entre Azerbaïdjan, Arménie, Géorgie qui tournent autour des riches réserves en énergie fossile de grande qualité dans ces pays.


Dans la ville à part les yeux des personnes âgées, dans lesquelles on essaye de deviner la vie à l'époque communiste, on imagine difficilement comment cette ville concentrique (la ville est entourée de quatre cercles, quatre « périphériques»), grouillantes de voitures hors de prix, était autrefois.
Certes il reste les monuments, la place rouge, le métro, semblable à un palais par endroit.

Asrafit et Anastasia dans le metro moscovite

Station de metro

Pour mieux se rendre compte nous allons, accompagné de Asrafit, le fils de notre diplomate et Anastasia, sa femme, dans le cimetière où certaines personnalités reposent. Tous ces bustes et statues créent une impression étrange, comme s'ils étaient là figés à discuter pour l'éternité. Pas un sourire sur ces regards de plomb, de l'aplomb et de la dureté dans les visages. Chaque génération essayant d'avoir un tombeau plus imposant, plus improbable.



Pour vous parler un peu de la vie à Moscou, la ville semble très vivante et hormis l'architecture des monuments (et la langue bien sûre) vous ne vous y sentiriez pas désorientés. Comme on nous l'explique, il existe plusieurs Russie.


On voit le rôle primordial que joue l'énergie et les conflits qu'elle peut générer. La Russie l'a bien compris et voit d'un mauvais œil ces pays qui faisaient partis de l'URSS et qui possèdent aussi des ressources naturelles qui ont déclarés ou réclament leur indépendance mais qui à l'instar de l'Ukraine reste dépendant du gaz Russe.


Nous repartirons sans doute plus fort de notre expérience dans ce pays et nous tentons une dernière visite dans la campagne, un écovillage. Ici aussi ce ne va pas être simple, nous espérons pouvoir nous rendre dans ce lieu qui semble fertile aux innovations alternatives.
Quoi qu'il en soit dans notre prochain article nous serons sans doute toujours dans ce grand pays, sur la route de l'Ukraine, un pays qui a aussi beaucoup à nous apprendre sur le monde de l'énergie que nous arpentons depuis 3 mois aujourd'hui!

Saint Petersbourg

2 commentaires:

  1. Dommage pour les rdv annulés mais ca ma l'air très beau, je veux les même station de metro à paris!! ^^
    perrine

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  2. la Russie vous gérez! N'abusez pas trop de la vodka!
    Bonne route les trotteurs!

    fanini

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